J’étais vendredi 29 juin au matin au centre de courrier de Lourdes pour apporter mon soutien aux salariés grévistes de La Poste.
Ils ont entamé leur mouvement le 25 juin, ont un moral d’acier et, grâce à la solidarité financière, peuvent poursuivre leur lutte (vous pouvez les soutenir et adresser vos dons à la Cgt-Ptt, 65, Bourse du travail, Place des droits de l’homme, Tarbes).
J’ai pu constater combien ils étaient affectés par les « aménagements » mis en œuvre par la direction : toujours plus de pénibilité dans le travail du tri, dans le travail de distribution avec des tournées jusqu’à 16h, l’obligation de pause prise sur le temp personnel, baisse du pouvoir d’achat en remettant en cause les primes panier, casse du statut avec recours quotidien aux intérimaires, et des conséquences sur la qualité du service rendu et la mise à mal du lien aux usagers.
Les agents du bureau de Bagnères de Bigorre se sont également mis en grève mercredi. Partie pour les Pyrénées Orientales puis en session à Strasbourg, je n’ai pas pu aller les voir, mais ils peuvent compter sur moi comme mes collègues élus PCF et FdG dont Stéphane TOUJAS, postier lui-même, conseiller municipal et très présent pour les soutenir.
J’appelle tous les salariés, tous les usagers, tous les élus qui refusent la casse des conditions de travail et la casse du service public de la Poste à participer au rassemblement le mardi 3 juillet à 9h00 devant le centre courrier chemin du Tydos à Lourdes
J’adresse également un appel pour que la prochaine Commission Départementale de Présence Postale Territoriale prévue pour le jeudi 12 juillet prochain soit un moment pour examiner les exigences des usagers, postiers et élus remontant des territoires de manière à trouver ensemble des solutions concertées et partagées.
Les dégradations quotidiennes que subit ce service, les fermetures partielles ou totales de bureau, la précarisation des personnels et leur souffrance au travail de plus en plus effective nuit au lien indéfectible qui a toujours existé entre la Poste et la population. On ne peut pas impunément appeler à plus de solidarités en direction des populations fragilisées, isolées, des familles monoparentales, des femmes seules ou des personnes âgées et dans le même temps continuer impunément à casser ce lien essentiel de la cohésion de nos cantons et de nos communes.
Résistons à cette nouvelle offensive contre l’emploi local et l’égalité de droits des usagers de nos vallées pyrénéennes.